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Vandalisme
Mis à jour le 8 septembre 2014 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre), ministère en charge de la justiceSommaire
Services et formulaires en ligne
Pré-plainte en ligne
(Téléservice) - Cerfa n°16309*01
Définition
Le vandalisme est un délit qui consiste à détruire, dégrader, détériorer volontairement le bien d'autrui, pour son seul plaisir ou dans un but de nuisance.
Sont considérés comme des actes de vandalisme :
-
les tags, les graffitis et autres inscriptions non autorisées sur une façade ou un véhicule,
-
toute autre détérioration d'un véhicule,
-
destruction d'abribus,
-
détérioration de bâtiments publics,
-
ou bris de fenêtres ou de vitrines de magasin sans vol.
La destruction ou la dégradation involontaire d'un bien par accident ou négligence est punissable d'une peine de prison et d'une amende que si elle est due à une explosion ou à un incendie.
En revanche, dans tous les cas, la victime d'une destruction ou la destruction involontaire d'un bien peut demander la réparation de son préjudice devant un tribunal civil.
Peines encourues
Destruction ou dégradations volontaires
S'il n'en résulte que des dommages considérés comme légers, la peine maximale pour un acte de vandalisme (hormis les tags) est de :
-
1 500 € d'amende,
-
et d'un travail d'intérêt général.
S'il n'en résulte que des dommages considérés comme légers, la peine maximale pour avoir un tag est de :
-
3750 d'amende,
-
et un travail d'intérêt général.
En cas de dommage considéré comme important, un acte de vandalisme est puni jusqu'à
-
2 ans d'emprisonnement
-
et 30 000 d'amende.
Les peines sont aggravées si la dégradation :
-
sert à intimider un témoin ou une victime d'une infraction,
-
est commise contre un policier, un gendarme ou un magistrat en vue d'influencer son comportement dans l'exercice de ses fonctions,
-
est commise contre un conjoint, un descendant ou un ascendant,
-
est commise dans un local d'habitation ou un lien destiné à l'entrepôt de fonds ou de marchandise en pénétrant dans les lieux par un effraction,
-
est commise à plusieurs,
-
est commise par une personne dissimulant volontairement son visage,
-
vise un bien public ou un bien d'une valeur patrimoniale particulière (musée, monument historique, chantier de fouilles, etc.)
-
ou présente un danger pour les personnes (mobilier urbain devenu instable, signalisations abîmées, incendie, etc.).
La tentative de vandalisme est punie des mêmes peines.
Destruction ou dégradation involontaire
La destruction, la dégradation ou la détérioration involontaire d'un bien d'autrui par une explosion ou une incendie est punie jusqu'à
-
un an de prison,
-
et 15 000 d'amende.
L'explosion ou l'incendie oit être due à manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement.
Les peines peuvent être aggravées si :
-
la violation de la loi ou du règlement est manifestement délibérée (faire un feu dans son jardin alors que la police a prévenu que c'est illégal par exemple)
-
ou si l'incendie ou l'explosion ont provoqué des blessures graves ou des décès.
Recours de la victime
La victime d'un acte de vandalisme doit porter plainte pour que l'auteur soit puni d'une amende voire d'une peine de prison.
Il est possible d'utiliser la pré-plainte en ligne.
La victime peut également obtenir une réparation de son préjudice au cours du son procès au pénal
Le préjudice matériel est équivalent au montant de la valeur du bien détruit ou de la réparation effectuée pour le remettre en état (il convient donc de conserver les factures, rapports d'expertise).
Si les objets détruits avaient une valeur affective, le préjudice moral subi peut être indemnisé.