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Quelles sont les règles et conditions pour hériter ?
Mis à jour le 29 octobre 2013 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre)Quelles sont les conditions pour hériter ?
Pour hériter, 2 conditions principales doivent être remplies :
-
être vivant ou être conçu à la date du décès et être né viable,
Qui sont les héritiers ?
Principe de la dévolution légale
Lorsque le défunt n'a pas fait de testament, c'est la loi qui désigne ses héritiers : on parle de dévolution légale.
Les biens du défunt vont à sa famille et à son conjoint marié.
Famille du défunt
Les héritiers succèdent selon l'ordre suivant (les liens nés de l'adoption sont pris en compte) :
-
les enfants et leurs descendants (aucune distinction ne doit être faite entre les enfants, que leurs parents soient mariés ou non),
-
les parents, les frères et sœurs et les descendants de ces derniers,
-
les ascendants autres que les parents,
-
les collatéraux autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.
Chacune de ces 4 catégories constitue un ordre d'héritiers qui exclut les suivants : ce sont les héritiers les plus proches en degré de parenté qui héritent et qui excluent les autres. Toutefois, la règle de la représentation permet aux descendants d'un héritier déjà décédé de recueillir sa part d'héritage.
Conjoint marié survivant
Le conjoint marié hérite dans tous les cas.
Sa part sur la succession du défunt dépend de plusieurs facteurs :
-
présence d'autres héritiers au jour du décès, en particulier si le défunt avait des enfants ou pas,
-
régime matrimonial des époux (communauté réduite aux acquêts ou contrat de mariage),
-
existence d'un testament ou d'une donation entre époux.
En cas de séparation de corps, le conjoint séparé conserve les droits que la loi accorde au conjoint survivant (sauf en cas de clause de renonciation des conjoints à leurs droits successoraux dans leur convention de séparation)
En cas de divorce, les ex-époux ne sont plus héritiers l'un de l'autre.
À noter : le conjoint survivant bénéficie également d'un droit particulier sur son logement.
Conjoint non marié
Les personnes liées par un pacte civil de solidarité (Pacs) ou qui vivent en union libre sont considérées comme des tiers par rapport à la succession de l'une et de l'autre. En l'absence de testament ou de donation, elles n'ont donc aucun droit dans la succession (à l'exception du droit temporaire au logement pour le partenaire de Pacs).