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Que risque-t-on en cas de fausse attestation ?
Mis à jour le 0 juillet 2013 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre)Services et formulaires en ligne
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Attestation sur l'honneur
(Lettre type) Attestation sur l'honneur de recherche d'emploi (assurances maladie et maternité)
(Formulaire) - Cerfa n°14329*01Aide familial : attestation sur l'honneur pour une demande de versement de cotisations
(Formulaire) - Cerfa n°12529*02-
Attestation sur l'honneur d'un participant non professionnel à une vente au déballage
(Lettre type)
Sanctions principales
La signature d'une fausse attestation sur l'honneur est une infraction sanctionnée par des peines pouvant aller jusqu'à :
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3 ans d'emprisonnement
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et 45 000 d'amende.
Peu importe que la fausse attestation ait été ou non rédigée au profit du signataire lui-même.
Le fait que la fausse attestation ne soit pas explicitement établie sur l'honneur ne retire rien à l'infraction.
L'usage d'une fausse attestation est sanctionné des mêmes peines que sa signature.
Si la fausse attestation prend place dans le cadre d'une procédure judiciaire, elle est qualifiable de faux témoignage : les sanctions potentielles sont alors plus importantes, que ce soit dans le cadre d'un procès civil ou d'un procès pénal.
À savoir : la seule détention d'une fausse attestation (sans usage) peut, quant à elle, être punie de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 d'amende.
Sanctions complémentaires
La production d'une fausse attestation oblige son auteur à réparer en outre le préjudice causé à la confiance publique, à l’État et à autrui. Cela implique notamment le paiement de dommages-intérêts.
Par ailleurs, des peines complémentaires peuvent être prononcées telles que :
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l'interdiction des droits civiques,
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l'exclusion des marchés publics,
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l'interdiction d'exercer dans la fonction publique,
-
l'interdiction de résider en France (si on est étranger).