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Confiscation obligatoire du véhicule

Mis à jour le 4 novembre 2013 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre)

Infractions entraînant une confiscation obligatoire du véhicule

Infractions liées au permis de conduire
  • Conduite d'un véhicule sans être titulaire du permis correspondant à la catégorie du véhicule

Infractions liées à l'alcool ou aux stupéfiants
  • Récidive de conduite sous l'empire d'un état alcoolique ou sous l'emprise de stupéfiants

  • Récidive de refus de se soumettre aux contrôles d'alcoolémie ou aux dépistages de stupéfiants

  • Récidive de conduite d'un véhicule non équipé d'un système d'anti-démarrage, malgré une interdiction prononcée par un juge à la suite d'une conduite en état alcoolique

Infraction liée à la vitesse

La récidive de grand excès de vitesse (égal ou supérieur à 50km/h de la vitesse maximale autorisée) entraîne obligatoirement une confiscation du véhicule.

Infractions commises lors d'un accident
  • Homicide involontaire aggravé, c'est-à-dire commis sans permis ou avec un permis retenu, suspendu, invalidé ou annulé

  • Blessures involontaires aggravées, c'est-à-dire commises sans permis ou avec un permis retenu, suspendu, invalidé ou annulé

  • Récidive de blessures involontaires commises en état d'ivresse manifeste, sous l'empire d'un état alcoolique, après usage de stupéfiants ou à la suite d'un grand excès de vitesse

  • Délit de fuite après avoir occasionné un accident

Procédure de confiscation du véhicule

En cas de constatation d'une infraction pouvant entraîner une confiscation obligatoire du véhicule, les forces de l'ordre (police ou gendarmerie) peuvent, avec l'autorisation préalable du procureur de la République, faire procéder à l'immobilisation et à la mise en fourrière du véhicule.

Si le juge ne prononce pas la peine de confiscation du véhicule, celui-ci est rendu à son propriétaire.

Si le juge prononce la peine de confiscation, le véhicule est remis au service des domaines en vue de sa destruction ou de sa vente.

Les frais d'enlèvement et de garde en fourrière sont à la charge de l'acquéreur. Le produit de la vente est tenu à la disposition d'un éventuel créancier (par exemple, le Trésor public en cas d'amendes impayées) pouvant justifier de ses droits. À l'expiration de ce délai, ce produit revient à l'État.