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Recours en cassation devant le Conseil d'État

Mis à jour le 1 janvier 2014 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre), ministère en charge de la justice

Situations concernées

La contestation doit porter sur une illégalité : le Conseil d'État n'étudie pas les faits, mais la manière dont la loi a été appliquée.

Ainsi, le recours doit viser :

  • un vice de forme,

  • ou une erreur de droit,

  • ou une violation de la loi.

La contestation de la loi elle-même est encore possible.

Délais de saisine

Il est possible d'introduire un recours en cassation dans un délai de 2 mois à partir de la notification de la décision de justice.

Les délais sont augmentés pour les personnes françaises vivant hors du territoire métropolitain (1 mois supplémentaire) ou à l'étranger (2 mois supplémentaires).

Ce délai est réduit à 15 jours pour les pourvois en matière de référés.

Assistance et représentation

L'assistance d'un avocat aux Conseils est nécessaire dans la plupart des cas.

Le justiciable peut en être dispensé pour les recours contre certaines juridictions spécialisées (pensions militaires, aide sociale).

Établissement de la demande

La requête, envoyée ou déposée au greffe du Conseil d'État, doit comporter :

  • les noms et domiciles des parties,

  • un exposé des faits et des contestations du demandeur.

La requête est formulée en plusieurs exemplaires, égal au nombre des parties augmenté de 2.

L'introduction de la demande et les échanges avec le Conseil d'État peuvent se réaliser par voie informatique.

Coût

Gratuit

Effets du recours

Le recours en cassation n'est pas suspensif.

Le jugement continue à s'appliquer, sauf si la formation de jugement a prononcé son sursis à exécution.

Examen du recours et décision du Conseil d'État

La demande fait l'objet d'une procédure préalable d'admission.

Si elle est retenue, elle sera jugée ultérieurement.

Si la demande est rejetée car jugée irrecevable ou sans fondement juridique suffisant, il n'existe plus de recours juridictionnel (sauf demande en révision pour erreur de procédure).

Si le jugement est cassé, le Conseil d'État renvoie l'affaire devant la juridiction qui l'a déjà jugée, ou devant une autre juridiction de même nature.

À savoir : dans certains cas en nombre limité, le Conseil d'État peut décider de régler définitivement l'affaire sans la renvoyer.

Où s'adresser ?

Maison de justice et du droit
- Pour s'informerMinistère en charge de la justice
Avocats au Conseil d'État et à la Cour de cassation
- Pour effectuer la démarcheOrdre des avocats au Conseil d'Etat et à la Cour de cassation