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Que risque-t-on en cas de fausse attestation ?

Mis à jour le 0 juillet 2013 par direction de l'information légale et administrative (premier ministre)

Sanctions principales

La signature d'une fausse attestation sur l'honneur est une infraction sanctionnée par des peines pouvant aller jusqu'à  :

  • 3 ans d'emprisonnement

  • et 45 000 d'amende.

Peu importe que la fausse attestation ait été ou non rédigée au profit du signataire lui-même.

Le fait que la fausse attestation ne soit pas explicitement établie sur l'honneur ne retire rien à l'infraction.

L'usage d'une fausse attestation est sanctionné des mêmes peines que sa signature.

Si la fausse attestation prend place dans le cadre d'une procédure judiciaire, elle est qualifiable de faux témoignage : les sanctions potentielles sont alors plus importantes, que ce soit dans le cadre d'un procès civil ou d'un procès pénal.

À savoir : la seule détention d'une fausse attestation (sans usage) peut, quant à elle, être punie de 2 ans d'emprisonnement et 30 000 d'amende.

Sanctions complémentaires

La production d'une fausse attestation oblige son auteur à réparer en outre le préjudice causé à la confiance publique, à l’État et à autrui. Cela implique notamment le paiement de dommages-intérêts.

Par ailleurs, des peines complémentaires peuvent être prononcées telles que :